Point de rosée et problème de condensation : tout savoir

Le 30/06/17  -  Catégorie : Actimur

Le point de rosée, son implication dans les problèmes de condensation

À l’origine de la formation de condensation, le point de rosée est un processus complètement naturel qui peut pourtant avoir un impact considérable sur l’intégrité d’une maison et la santé de ses habitants. Comment l’eau contenue dans l’air se transforme-t-elle en condensation ? Comment lutter efficacement contre le phénomène ? Voici nos réponses !

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Qu’est-ce que le point de rosée ?

L’air n’est capable de contenir qu’une quantité limitée de vapeur d’eau. Lorsque l’air est saturé en eau, on dit que l’humidité relative de l’air est de 100 %. « Relative », car la quantité d’eau maximale que peut contenir l’air dépend en fait de sa température. Plus la température est basse, moins l’air est capable de contenir de vapeur d’eau, car l’espace entre les molécules est plus réduit.

Ainsi, à 30°C, 100 % d’humidité relative correspondent à 30,4 grammes/m3 de vapeur d’eau. À 3°C, on chute à 6 grammes/m3. Pour déterminer le point de rosée, ou la température de rosée, il est donc nécessaire de connaître la température ambiante. Il existe des tableaux qui permettent de connaître le point de rosée et le taux d’humidité relative d’un simple coup d’oeil, en fonction de la température. Encore plus simple : utiliser un mesureur du point de rosée.

Ce principe d’humidité relative explique pourquoi le taux d’humidité idéal peut varier en fonction de chaque région du monde.

Lorsque le taux d’humidité arrive à saturation, la vapeur d’eau se liquéfie et se dépose, notamment sur les surfaces les plus froides. C’est ce qui explique que le miroir de la salle de bains est recouvert de buée après une douche bien chaude ou que des gouttelettes de rosée se déposent sur les fleurs, au petit matin.

Comment lutter contre la condensation ?

Ce n’est pas parce que le point de rosée, et par conséquent la condensation sont des phénomènes naturels qu’il est impossible d’en limiter les conséquences. Bien au contraire !

Le premier réflexe essentiel à adopter consiste à aérer régulièrement la maison afin de renouveler l’air et donc diminuer le taux d’humidité dans l’air intérieur. Un geste qui doit également être renouvelé après chaque douche, surtout si elle dure longtemps, ou au moment de faire la cuisine, en particulier s’il n’y a pas de hotte.

Si cela n’est pas suffisant, il sera peut-être nécessaire d’installer une ventilation mécanique contrôlée (VMC) hygroréglable très basse consommation. L’avantage de ce dispositif performant : il adapte son débit au taux d’humidité et à la température !

Enfin, il est essentiel de vérifier que l’habitation est dotée d’une bonne isolation, en particulier au niveau des combles. Si ce n’est pas le cas, il est toujours possible de faire appel à des professionnels, à l’image d’Actimur, pour faire isoler ses combles.

Attention, à l’inverse, une maison trop bien isolée peut également faciliter l’apparition de… condensation. Dans ce cas, il faut s’assurer d’avoir un bon système de ventilation pour évacuer l’humidité ambiante.

Humidité : pas seulement due à la condensation !

Pour autant, il ne faudrait pas croire que la condensation est la seule responsable des problèmes d’humidité ! D’autres facteurs peuvent en effet se trouver à l’origine de l’apparition d’humidité dans une maison. Parmi elles, les infiltrations d’eau (fissures, coupures de canalisation, trous dans le toit…) et les remontées capillaires sont les causes les plus courantes.

Ce qu’il faut surtout garder à l’esprit, c’est que les unes comme les autres peuvent avoir des conséquences désastreuses ; il faut donc agir vite avant que le problème prenne de l’ampleur !

Attention : certains propriétaires sont tentés de recourir eux-mêmes à des solutions qui s’apparentent parfois à de fausses bonnes idées. D’où la nécessité de toujours contacter un professionnel pour réaliser un diagnostic complet de son problème d’humidité.