L’humidité des murs en période de sécheresse, pourquoi et comment faire ?

Le 01/10/18  -  Catégorie : Actimur

L’humidité des murs en période de sécheresse

Après une longue période de sécheresse, telle celle que nous venons de connaître, il est légitime d’espérer que d’anciens désordres dus à l’humidité des murs se fassent plus discrets.

Or, il n’en est rien. Au contraire les taches se font plus intenses et plus précises.

Pourquoi ?

Il faut savoir que le facteur le plus influent de la progression de l’humidité est l’osmose. Ce phénomène identifie l’humidité qui se présente sous forme de vapeur et est chargée en sels : les molécules à moindre salinité sont naturellement attirées par celles à plus forte salinité. C’est ainsi qu’on peut voir apparaître des sels hygroscopiques d’autant plus concentrés que la sécheresse a accéléré le phénomène d’osmose. Ils révèlent encore plus précisément la présence de remontées capillaires dont ils sont les marqueurs évidents.

C’est sans doute à ce stade qu’il est prudent de solliciter l’avis des techniciens d’ACTIMUR qui connaissent bien l’évolution de l’humidité dans les murs. Spécialistes de l’assèchement des murs, ils savent traquer tous les indices pour adapter la solution la mieux adaptée.

Le traitement des remontées capillaires

Même en période de sécheresse, l’eau contenue dans les cloisons a d’autant plus de mal à s’évacuer qu’elle a tendance à remonter du sol. Elle crée donc des dégâts matériels qui vont au-delà des traces affichées dans le mur sous forme de sels (le salpêtre).

Il est judicieux de profiter de l’observation en période sèche pour identifier avec précision les points d’intervention contre les remontées capillaires. Parmi les différentes solutions techniques, les meilleurs résultats sont obtenus à partir d’injection de produits hydrophobes. C’est ce qui résulte d’une étude réalisée il y a moins de dix ans par les instances professionnelles reconnues dans le domaine du bâtiment. Les remontées capillaires demeurent, effectivement, les soucis des entreprises du gros œuvre car elles sont génératrices de problèmes d’humidité, de moisissures et de salpêtre.

L’étude portait sur sept murets aux caractéristiques identiques (moellons de tuffeau), volontairement alimentés en eau de la même façon par la base. Trois procédés ont été mis en œuvre : l’injection de produits hydrophobes, l’électro-osmose active et l’électro-osmose phorèse.

C’est par l’observation de sondes implantées dans le tuffeau, durant quatre saisons, que le traitement par injection de produit hydrophobe a donné le meilleur résultat.

Et ne rien faire ?

Les remontées capillaires peuvent faire éclater les enduits et les joints sous l’effet du froid. Lorsque l’eau contenue dans les fissures se transforme en glace, elle dilate encore les capillaires. Il est judicieux de les faire vérifier par les techniciens d’ACTIMUR pour éviter ces désagréments. Décollement du papier peint, dégradation des murs, efflorescences, taches, moisissures sont des symptômes irréversibles d’une dégradation évolutive.

C’est la raison pour laquelle un diagnostic (offert) permet de faire le point et de programmer un plan d’assèchement des murs adapté à la situation.

ACTIMUR n’a pas de solution « toute prête » mais dispose d’un arsenal de techniques et de savoir-faire pour intervenir efficacement et durablement. Expert de l’habitat, ACTIMUR, entreprise Qualibat RGE, est le spécialiste des traitements contre l’humidité. Ses techniciens sont rompus aux problèmes posés par les remontées capillaires, les infiltrations d’eau, les murs humides, la condensation et l’élimination des taches et des moisissures.